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Ce 21 décembre quelque chose de puissant va se produire.

Le Soleil atteindra son point le plus bas dans le ciel.

La nuit la plus longue de l’année enveloppera la Terre.

Et pendant quelques heures…

Le monde entier retiendra son souffle.

C’est le Solstice d’hiver.

Un moment que nos ancêtres célébraient avec une révérence que nous avons, pour la plupart, complètement oubliée.

Mais laissez-moi vous poser une question directe.

Une question qui pourrait vous mettre mal à l’aise.

Êtes-vous en train de fuir l’obscurité dans votre propre vie ?

Beaucoup d’entre nous veulent la lumière.

L’éveil, la paix intérieure, la connexion avec le divin…

Mais sans traverser le noir.

Nous voulons la transformation… sans la chrysalide.

Le papillon… sans la chenille qui doit mourir.

La renaissance… sans accepter d’abord ce qui doit partir.

Et c’est exactement pour ça que tant de chercheurs spirituels sincères — peut-être vous y compris — ont cette sensation frustrante de tourner en rond, de refaire les mêmes schémas, de retomber dans les mêmes pièges émotionnels et de se retrouver face aux mêmes blocages… encore et encore.

Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas assez « éveillé » ou que vous manquez de discipline spirituelle.

C’est parce que vous essayez de contourner l’obscurité au lieu de la traverser.

Ce que nos ancêtres avaient compris

Il y a des milliers d’années, nos ancêtres ne disposaient pas de lumière électrique, pas de chauffage central, pas de Netflix pour s’évader pendant les longues nuits d’hiver.

Quand le Solstice arrivait, ils n’avaient pas le choix.

Ils devaient faire face à l’obscurité. Totalement. Complètement.

Et vous savez quoi ?

Ils ne voyaient pas ça comme une punition.

Pour les Celtes, le Solstice d’hiver — qu’ils appelaient Yule — était l’un des moments les plus sacrés de l’année.

Les druides veillaient toute la nuit, allumant des feux pour « aider » le Soleil à renaître.

Les Romains célébraient les Saturnales, une période où les règles sociales étaient suspendues, où l’on pouvait enfin être authentique.

En Scandinavie, on croyait que le voile entre les mondes était plus fin que jamais pendant cette nuit, que les ancêtres pouvaient nous visiter et nous guider.

Ces traditions n’étaient pas de simples superstitions.

Elles contenaient une sagesse profonde sur la nature même de l’existence.Une sagesse que notre monde moderne, obsédé par la lumière artificielle et la productivité constante, a presque entièrement effacée.

Le cycle que vous ne pouvez pas ignorer

Regardez autour de vous.

Absolument tout dans la nature suit ce cycle.

Les arbres perdent leurs feuilles à l’automne. 

Ils semblent morts en hiver. Et pourtant… c’est précisément pendant cette période de « mort apparente » que leurs racines s’enfoncent plus profondément dans la terre.

Les graines restent enfouies dans le sol noir et froid pendant des mois. 

Sans cette période d’obscurité et de dormance, elles ne pourraient jamais germer.

Même le Soleil — source de toute vie sur Terre — doit « mourir » symboliquement au Solstice avant de renaître.

Pourquoi pensez-vous que vous seriez différent ?

Pourquoi votre âme n’aurait-elle pas besoin, elle aussi, de ces périodes de descente dans le noir ?

Mais dans notre société, il y a trois croyances qui, peut-être sans que vous en soyez conscient, vous empêchent de vivre pleinement votre évolution spirituelle.

  • Mensonge n°1 : « si je fais assez d’efforts, je peux éviter la souffrance ». Combien de fois avez-vous lu un livre de développement personnel en espérant y trouver LA technique qui vous permettrait enfin d’esquiver les moments difficiles ? Combien de méditations avez-vous pratiquées avec, au fond, l’espoir secret de ne plus jamais ressentir cette douleur au creux du ventre ? Je comprends. Vraiment. Mais voici la réalité : La souffrance n’est pas un bug de l’existence. C’est une fonctionnalité. Elle est le signal que quelque chose demande à être vu, à être transformé et à être intégré. Fuir ce signal, c’est comme débrancher l’alarme incendie parce que le bruit vous dérange… pendant que votre maison brûle

  • Mensonge n°2 : « Les personnes vraiment éveillées sont toujours dans la lumière ». Avez-vous remarqué comment les réseaux sociaux nous bombardent d’images de « gurus » souriants, baignés de lumière dorée, en posture du lotus devant des couchers de soleil parfaits ? Cela crée une illusion dangereuse. L’illusion que l’éveil spirituel signifie ne plus jamais connaître l’obscurité. Mais regardez la vie des véritables maîtres spirituels à travers l’histoire : le Bouddha a passé des années dans l’errance et le doute avant son illumination. Jésus a traversé 40 jours de tentation dans le désert. Et la nuit de Gethsémané. Rumi a sombré dans une dépression profonde après la disparition de son maître Shams de Tabriz — et c’est précisément de cette obscurité que sont nés ses plus beaux poèmes. L’éveil ne consiste pas à éviter l’obscurité. Il consiste à apprendre à y voir ;

     
  • Mensonge n°3 : « Je dois tout comprendre avant de lâcher prise ». Celui-ci est particulièrement insidieux. Le mental adore cette croyance. Elle lui permet de garder le contrôle indéfiniment. « Je vais d’abord analyser cette blessure émotionnelle sous tous les angles. Comprendre son origine. Identifier tous les mécanismes en jeu. Et ENSUITE, je pourrai la guérir. » Mais vous ne pouvez pas penser votre chemin hors de l’obscurité. La chenille ne « comprend » pas intellectuellement sa transformation en papillon. Elle la vit. Elle s’y abandonne. Le Solstice d’hiver nous rappelle cette vérité fondamentale : parfois, il faut accepter de ne pas comprendre, de simplement être dans le noir et de faire confiance.

Alors voici ce que le Solstice d’hiver essaie vraiment de vous dire.

Ce n’est pas un message compliqué.

Mais il demande du courage pour être entendu.

« Arrête de courir. Arrête de fuir. Assieds-toi dans le noir avec moi. Et découvre ce qui s’y cache. »

Car dans cette obscurité que vous avez peut-être passé des années à éviter…

Se trouvent des trésors que vous ne pouvez trouver nulle part ailleurs : 

  • Vos dons les plus profonds — souvent enterrés sous des couches de conditionnements et de peurs ;
  • Votre intuition authentique — celle qui murmure sous le vacarme constant du mental ;
  • Votre connexion avec l’Univers — impossible à ressentir quand vous êtes toujours en mouvement, toujours en fuite ; 
  • Les parties de vous-même que vous avez abandonnées en chemin, souvent dans l’enfance, parce qu’on vous a fait croire qu’elles n’étaient pas acceptables.

Le Solstice vous invite à une réunification.

À descendre dans votre propre obscurité — non pas pour y rester — mais pour y récupérer ce qui vous appartient.

Je sais que ce message n’est peut-être pas ce que vous espériez lire aujourd’hui.

Nous sommes en pleine période de fêtes. 

Tout autour de nous nous pousse vers la lumière, les guirlandes, l’effervescence.

Et moi, je vous parle d’embrasser l’obscurité.

Mais c’est justement parce que tout le monde court vers la lumière artificielle que ce message est si important.

Le Solstice d’hiver nous offre un cadeau rare.

La permission de ralentir, de descendre en nous-mêmes, de faire face à ce que nous avons fui.

Et de découvrir que l’obscurité n’est pas notre ennemie.

Elle est le creuset dans lequel notre transformation devient possible.

Elle est la matrice d’où naît toute nouvelle lumière.

Elle est le silence nécessaire pour enfin entendre la voix de notre âme.

Et voici la promesse du Solstice.

Une promesse vieille comme le monde.

Après la nuit la plus longue… la lumière revient

Toujours.

À partir du 22 décembre, chaque jour sera un peu plus lumineux que le précédent.

Imperceptiblement d’abord. 

Puis de plus en plus clairement.

C’est la loi de l’Univers.

L’obscurité n’est jamais permanente. 

Elle est une phase, un passage, une initiation.

Mais — et c’est là le point crucial — la lumière qui revient après que vous avez traversé consciemment l’obscurité…

N’est pas la même lumière qu’avant.

Elle est plus profonde, plus vraie et plus vôtre.

C’est la différence entre une lumière empruntée — celle des autres, des livres, des enseignements extérieurs —

Et votre lumière intérieure — celle qui ne peut s’allumer que dans les profondeurs de votre propre obscurité.

En ce Solstice d’hiver 2025, voici ce que je vous souhaite du fond du cœur :

Le courage de ne plus fuir.

La confiance de vous asseoir dans votre propre obscurité, ne serait-ce que quelques instants.

La foi que ce qui vous attend de l’autre côté vaut infiniment la traversée.

Et la certitude absolue que vous n’êtes jamais seul dans ce voyage.

L’Univers veille. Vos guides veillent. Et quelque part, dans cette obscurité même…

Votre lumière la plus authentique attend patiemment que vous veniez la chercher.

Ce Solstice, accepterez-vous l’invitation ?

Avec tout mon amour et ma gratitude pour votre présence sur ce chemin,

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